dimanche 8 décembre 2013

La douleur



Le soleil se lève et l’inévitable réveil se pointe à l’horizon, le son du réveille-matin se fait entendre et déjà je déteste cette nouvelle journée. Assis sur le bord du lit, le levé de ce corps est de plus en plus difficile. Prisonnier de mon propre malheur, acteur secondaire dans ma propre vie, l’image que me renvoi le miroir, n’est pas l’image de ce que je suis. La routine se bute à ma vie et m’irrite comme de la poudre à gratter dans un caleçon, ce que clairement je mérite. Le sommet, voilà ou je me vois mais le chemin du succès est parsemé d’embuche et les victoires quotidiennes ne payent pas le loyer du prochain trentenaire quotidien qui s’en vient.

Assis en motion, je regarde les mêmes visages tous les jours finissant en ‘’di’’ sauf le same est ce sans émotions. Des visages si familiers mais pourtant étrangers, l’un vieillissant, l’autre étonnant, l’un sensuel et l’autre jadis cible d’une pelle. L’amour n’est pas un concept que j’assimile, comment peut-on m’aimer, quand je ne m’aime pas moi-même. Comment autrui qui ne sont pas autres truits payé pour me donner de l’amour peuvent-ils même y penser. Autre truits payé grassement, il fut un temps, pour qu’avec leurs seins pourvus d’un gros investissement me caresse le visage doucement en attendant que l’hymne érotique se taise et de mon portefeuille remplis amplement à la sueur de ma voix, se vide rapidement. Le rêve de ce que je suis est un cauchemar que je dois vivre chaque jour.

L’échelle en bas de laquelle je suis est la plus haute échelle du monde et moi, simple soldat dans une armée dont je suis supposé être le général, est pris de vertige vertigineux dont la peur et l’enracinement de l’échec sont mes meilleures alliées. Dès la première marche franchie, je regarde au sol, si confortable et misérable, qu’entends-je? Un craquement? Cette échelle saura-elle supporter le poids énorme du singe qui a pris place dans mon dos? Douleur dans la vie réelle, rêveur dans l’irréalité et endormis face à ma propre agonie, je monte à tâtons pensant que je suis un imposteur dans ma propre vie et amateur, fut-il un temps aspirant roi, des formes graisseuses mais pourtant délicieuses appelé tetons.

À chaque barre, barreau, bourreau que je franchis, je me dois de penser à ma propre vie. Je me vois là où je dois, je ne fais pas ce qu’il se doit au final, je ne fais rien du tout en respectant les lois. L’autoroute sur laquelle je me suis engagé est une route typiquement québécoise, démolie, anéantie, dangereuse et j’arrête soudainement en plein milieu d’un pont. Je regarde au loin vers l’horizon et je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. J’ose regarder en bas et je vois aussi loin que la mousse de mon propre nombril qui ressemble à un long tunnel. La montée est si longue que je me décourage, seul. Pourquoi aurais-je besoin d’aide pour me dire que je suis voué à l’échec? Le singe dans mon dos me souffle à l’oreille d’une voix bien trop familière que le sommet n’est pas fait pour moi. Seul ceux qui sont opulents et descendants de l’opulence parentale ont le dois de rêver à des jours meilleurs. Je suis né pour un petit pain, alors je dois me contenter des miettes qu’on voudra bien me lancer. Je descends, le singe est content et moi, pourquoi ne le serais-je pas? J’ai juste à ouvrir grand la bouche et attendre les miettes. Qui suis-je pour critiquer le plus vieux métier du monde? J’ai juste à me pencher, fermer les yeux et faire semblant que j’aime ça pour que ma retraite soit bien dorée et me dire qu’avec le temps les valeurs qui sont miennes et les rêves que je chéris sont dépassées. Au bas de l’échelle le sommet semble trop haut pour même m’y aventurer. À quoi ai-je pensé de même vouloir essayer?

Un retour toujours en motion et les visages sont aussi étrange qu’étranger. Debout à m’agripper à un poteau tel qu’une danseuse exotique, j’écoute de la musique qui me berce les tympans si fort que les regards de mécontentement des étranges étrangers me conforte dans mon choix aussi bruyant qu’apaisant. Les arrêts se succèdent à une vitesse folle et la goutte de sueur qui jadis perlait dans le milieu de mon front est rendu bien confortablement écrapoute, avec les reste des gouttes rendus rivière, dans mon caleçon vert. Mes fesses ressortis sont manifestement agréable à toucher car un parapluie, enfin je l’espère, essai de s’y faufiler avec autant de doigté qu’une femme célibataire pour qui la question : est-ce que ça roule? Rime avec : pas autant que ma bille!

La lune se pointe le rond de la joue et elle joue à la cachette avec les nuages venus arroser le plaisir que j’ai déjà à marcher et m’intimider dans la noirceur déjà bien installer avant d’avoir pris le repas de soirée. Je me brosse les dents et le visage que je vois n’est pas celui que je suis. Les traits tirés et les poches sous les yeux sont là pour me rappeler que l’inévitable insomnie qui m’accompagne en début de nuit m’attends non loin des bras de cet homme qui refuse que je me berce en son sein le morpheux de Morphée. Mon lit aussi confortable puisse-t-il être recèle des angoisses aussi profondes qu’irréalistes et ce motton répugnant décoloré qui me sert d’oreiller m’attends avec la ferme intention de recueillir encore une fois mes idées de grandeur pendant que je suis le plus gros des plus petits hommes sans envergures. Si j’étais un aliment  à ce moment même je serais une crêpe beaucoup trop cuite et beaucoup trop tourné. Toutes les positions inconfortables pour dormir sont maintenant épuisées et mon haleine du matin a déjà eu le temps de se former et encore je ne dors pas. Je regarde à travers le store de ma chambre, la nuit est claire et la lune m’éclaire de toute sa lueur et je peux sentir son regard pesant sur moi et entendre son rire pendant qu’elle me dit que je dois me lever car demain n’est qu’une autre très longue journée sans émotions dans la vie d’un insignifiant paresseux sans ambitions. Je m’endors finalement avec le devoir du sentiment accomplis, je n’ai rien fais et en soit c’est réconfortant car aujourd’hui je n’ai rien essayé, alors je n’ai pas échoué. Un doux sourire se forme, je me sens bien, détendu tel un fellationné en série duquel aucune goutte de nectar reproducteur n’est encore aspirable. La lune s’est tut et le singe aussi, pendant que je pense à des lèvres aussi douces que professionnelles, enfin un peu de réconfort.

mercredi 4 décembre 2013

En rafale 2

 
 
15 août
Tsé des fois dans la vie, tu te sens triste. Il y a de ces journées qui te rappel à chaque année un événement triste et personnel. Les jours précédents tu y pense plus ou moins, la journée même c'est dans tes pensées toute la journée. Pis à l'heure fatidique ou tu as appris que la personne qui t'a élevé, ta recueilli sous son aile et a fait de toi l'homme que tu es, est partie, une larme s'échappe de ton œil, une petite larme que tu essuie du revers de la main. Quand tu as un moment tu te remémore les bons moments et surtout ceux que tu regrettes, ceux que tu aimerais changer, malgré le fait que sur son lit de mort, elle t'a pardonné. ''L'ignorance de la jeunesse''. Elle t'a transmise des valeurs qui sont maintenant tienne et que toi-même véhicule à tes enfants comme : l'amour, le partage, la famille, la vérité, l'entraide et l'amour de Dieu. Elle t'a aussi transmises des peurs, peurs avec lesquelles tu apprends à vivre surtout avec les enfants. Les secondes ont fait place aux minutes, qui sont devenus des heures, des jours, des mois, des années, mais jamais tu n’as été oublié. Ton souvenir vit en chacun des gens que tu as touchés et la vie de ceux que tu as transformés. Les mauvais souvenirs sont maintenant et depuis longtemps disparus, seuls les bons moments passés à tes côtés sont ceux dont ma sœur, mon frère et moi avons décidés de nous rappeler. Tu as décidé de sacrifier les dernières années de ta vie à faire de nous les meilleures personnes que nous pouvions être et tu as réussi, malgré les moyens que tu n’avais pas tu as réussi à prendre 3 roses sur un tas de fumier et en faire le plus beau des bouquets. À toi Grand-Maman, je t’aime et repose en paix… Tsé des fois dans la vie, il y a de ces jours…
 
13 juillet
2 filles parlent et l'une demande si elle doit coucher avec son chum, a les entendre c'est pas arrivé. elle dit par contre que sa mère connait la mère du petit gars pis il aurait eu une maladie honteuse, elle rajoute qu'il aurait coucher avec la moitié gauche du bottin de Montréal-Est, 3 St-Bernard pis 2 Chihuahua. Réponse à fille indécise : vraiment, tu te pose vraiment la question? BEN NON CIBOIRE. quand pendant le trajet entre frontenac pis Honoré-Beaugrand t'arrête pas de nommer le monde avec qui il a couché pis en plus tu dis qu'il a la schtouille, me semble que...
Metro même trajet deux jeunes adultes irrespectueux des règlements entrent dans le wagon prennent place chacun sur un banc a deux et s'allongent les pieds sur les bancs de façon a se toucher (bromance) et se mettent a discuter. Si j'ai bien compris une fille prive le gars de sexe et en décrivant la situation il utilise des termes tel que : chienne, putain, bitch, frigide, la tabar... et j'en passe.
Réponse à mal éduqué : En utilisant des termes peu flatteur comme ceux-là c'est sur que ta blonde pis n'importe qu'elle autre fille voudrait jamais de toi. Je te suggère un cours de romantisme 101, après le cours de ''comment vivre en société 101'' et ''civisme 101'' parce que dans ma vie de Big Papa Love j'ai rarement vu un imbécile comme toi. Pis en passant, des phrases comme : tsé genre là, en tout cas, fucking bitch, là, for real. prouve juste que t'es un imbécile dans 2 langues que tu massacre.
 
25 juin
Ma fille arrive à la barboteuse hier et prends la main d'un jeune garçon et fait quelques pas avec son nouvel ''ami" La mère du jeune homme passe a coté de ma conjointe et lui dit quelque chose. Plus tard, je demande a ma blonde ce que la dame lui avait dit : Elle à dit qu'on devait avoir de belles valeurs à la maison''
''Pourquoi elle à dit ça?''
''Ben parce que le garçon est trisomique''
''ouain pis, je comprends pas''
''ben, il a des enfants qui veulent pas jouer avec parce qu'il est différent.''
J'ai observé la mère et le petit garçon par la suite, ma fille jouait avec et certains autres enfants, pas nombreux. Pour m’apercevoir que les enfants n'ont rien a voir là dedans, mais les parents appelaient leurs enfants quand ils allaient jouer avec le petit garçon. Une femme s'est assisse près de l'endroit ou la mère et l'enfant avait leurs affaires, quand ils sont arrivés pour prendre place, le parent s'est déplacés de quelques mètres.
Ma fille souffre de paralysie cérébrale, est ce qu'on va la traiter comme ça? ou si non parce qu'elle à l'air ''NORMALE'' on va la traiter comme un être humain et non comme un paria.
''la vérité des parents, sort bien souvent de la bouche des enfants'' Kamini
17 juin
Le temps est moche, la corruption fait des ravages, les gens sont de plus en plus indifférent aux autres. Il faut que Big Daddy Love fasse une ''intervention''. Quand le monde semble s"effondrer il faut se rebattre sur ce qu'il y a de plus vrai, L'AMOUR. Alors si nous prenons tous un moment pour regarder quelqu'un dans les yeux et lui je t'aime, sincere et profond. Donner un gros hug a quelqu'un que t'a pas ''hugger''depuis longtemps, prendre le temps d'envoyer un message a quelqu'un sur ton facebook, un supposé ''ami'' que tu n'a pas parler depuis longtemps. Reconnectons les uns avec les autres et donnons nous de l'amour. Il y a quelques semaines j'ai reconnecté avec des bonnes amies  et j'ai senti beaucoup d'amour. La semaine dernière chez mon oncle ma soeur et bof et leurs enfants j'ai sentie de l'amour. Hier avec mon autre soeur et mes autres neveux et nièces j'ai sentie de l'amour. FEEL, MAKE, SHARE, LOVE
 
19 mai
Il y a maintenant 7 ans que nous nous sommes rencontrés, que nous nous sommes aimés et que nous nous sommes fusionnés. Chaque jour qui passe nous emmène sont lots d’épreuves et tel un ancre dans ma vie tu m’empêche de m’emporter. Tu m’emmène stabilité, contrôle et paix, que j’ai toujours eu besoin. Tu as été avec moi pendant les bons comme pendant les très mauvais moments, mais toujours tu as voulu rester à mes côtés et tu m’a redéfini le mot famille et tu l’a écrit de couleur amour sur mon cœur et dans mon âme. Tu es et restera pour toujours la femme de ma vie. Je t’aime Jessica.
 
31 janvier
C'est quoi le but d'avoir un manteau qui peut aller a -40 quand t'a des pantalons en coton? Si tu veux savoir c'est ou l'effet de serre, c'est pas mal dans mes bobettes.
Bravo STM 30 minutes en retard a gelé sur le coin de la rue. Après ça venez me parler du réchauffement de la planète. ça fait une heure que je suis rentré et il faut que j'aille me dégeler la face dans le micro-onde.
Hier, Je suis dans l'autobus tassé sur la fenêtre dans un banc à deux, je pisse de la face parce que mon manteau qui va a -40 est ben trop chaud quand il faut 10, j'écoute du Michael Bolton parce que je suis nostalgique et je me gratte l'entre-jambe parce que les coutures de mes bobettes sont à la mauvaise place. Je me retourne et je regarde la femme assisse a côté de moi. elle tout ce qu'elle voit c'est un gros gars qui sue en se touchant pis qui écoute Michael Bolton!
 
24 janvier
Gras comme un voleur c'est juste une expression.
Vu dans l'autobus : j'entre dans l'autobus, plein, je me tiens debout devant une vieille dame qui se réveille. elle me regarde droit dans les yeux et elle sert les cuisses, sert très fort son sac a main et son sac à lunch et détourne son regard. Madame, la seule place ou tu dois avoir peur d'un gros gars c'est dans un buffet. Même si je te vole ta sacoche la chance que je cours assez vite pour me sauver son mince.
 
7 décembre 2012
J'ai vu un archéologue plus tôt dans la journée. Il faisait des fouilles creuse à deux main. Je ne sais pas s'il a trouvé quelque chose la lumière est devenu verte et il a eu besoin de ses deux mains sur son volant
 
23 novembre 2012
-T'es sur que je suis pas le père de cet enfant là?
-Oui j'en suis sur
-Comment ça?
-Ben, on a jamais couché ensemble.
-T'a raison
 
14 septembre 2012
Quand ta belle-mère est sur le bord de pleurer parce que le départ avec les enfants est imminent, c'est vraiment pas le temps de chanter ''pleur dans la pluie'' de Mario Pelchat.
Quand ta blonde est sur le bord de pleurer parce qu'on vient de laisser sa mère et Charlevoix, c'est vraiment pas le temps de lui demander comment elle va avec un trémolo dans la voix et de mettre ''show me the meaning of being lonely'' des Backstreet Boys.
 
9 juillet 2012
Entendu ''avec les cheveux rasés de même, tu n'es pas le genre de gars que j'aimerais rencontrer dans le fond d'une ruelle la nuit.'' Je sais pas ce qui me trouble le plus, que tu pense que je traine dans le fond des ruelles ou que tu as un type d'homme que t'aime rencontrer dans un coin sombre?''

Ma fille : ''c'est moi la maman et c'est Tom le papa.''
Papa : ''Patricia, Tom c'est ton frère, on est pas à la campagne''
Ma fille : ''Je le sais, on est pas à la campagne, on est dans un épisode de Diego.''

Vu dans le métro : J'ai toujours hais les poteaux dans le métro et maintenant je sais pourquoi: Un gars a décidé de pognée un méchant rhum des foins et décide de faire 3 gros apitchou dans sa main et réflexe quand le métro ralenti, il s’essuie la main fraichement pleine après le poteau. J'ai toujours détesté atchoumé dans mon coude parce que ça beurre le linge, mais je comprends pourquoi maintenant.

En rafale

 
29 juin 2012
Est-ce que quelqu'un se souviens des bandeaux d'exercices des années 80? Vu dans le métro : une fille avec une jupe aussi courte... Je la suivais en montant les escaliers mécanique, si elle lachait un pet et elle me crevait un oeil.
entendu dans le métro : ''chéri tu m'aime tu?''92 fois en 8 stations. La réponse de M. Chérie 2 fois ''ouain'' pis 8 fois ''s'correct ta yeule''. Message à fille télétubbies de big daddy love: laisse-le il t'aime pas pentoute. pis en passant ''s'correct ta yeule''
''c'est vendredi on fait l'amour!'' Si je le fais le mardi ça veut tu dire que je suis rebel?
 
 
8 mars 2012
Big Daddy Love utilise les mots d'un apôtre de l'amour pour refléter son état d'esprit:

Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people living for today

Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people living life in peace

You, you may say
I'm a dreamer, but I'm not the only one
I hope some day you'll join us
And the world will be as one

Imagine no possessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
A brotherhood of man
Imagine all the people sharing all the world

You, you may say
I'm a dreamer, but I'm not the only one
I hope some day you'll join us
And the world will live as one
 
25 janvier 2012
2 choses : 1. Je peux être bien des choses dans la vie mais je suis assez homme pour reconnaitre quand mes paroles dépasse ma pensée et m'excuser sincérement si je blesse quelqu'un.
2. Chaque action emmene une réaction. C'est pas une hypothèse, c'est un fait. Il faut être pret à faire face aux conséquences de ses actions et y faire face comme un homme, être honnête et faire face à la musique, même si c'est pas plaisant.

Je suis un homme et fier de me tenir debout
 
16 décembre 2011
Big Daddy Love a dit: Vous pouvez dire 100 par jour que vous aimez quelqu'un, mais les paroles s'envolent. L'amour se trouve dans les regars complices, la façon de caresser l'autre, la façon de faire l'amour. La plus grande preuve d'amour c'est de faire avec l'autre un enfant qui sera la preuve vivante de cette amour. Je t'aime Jessica
 
8 décembre 2011
Big Daddy Love à dit : ''Laissons à tous la chance de célébrer les fêtes de la façon qu'ils le désirent. Catholiques, musulmans et juifs sommes tous sur cette même planète, enrichissons-nous mutuellement et cessons les conflits.''

Big Daddy Love à aussi dit : ''Il y a quand même un pas à ne pas franchir et c'est celui d'enlever un arbre de Noël car cela peut choquer.''

lundi 25 novembre 2013

La tristesse



La tristesse

Je marche seul le long de la rue Notre-Dame près du Parc Belle-Rive, la froideur automnale me fouette le visage comme cette tristesse envahissante et permanente qui me hante depuis aussi profond que La Flandre. Mes pas de plus en plus rapide n’ont que d’effet de me faire respirer plus vite et de m’essouffler. L’air froid du fleuve remplis alors mes poumons, douce brûlure réconfortante et malveillante que j’accueil en moi tel des centaines d’aiguilles venus engourdir le profond mal être qui m’habite et me guide de cœur et d’âme tel une boussole toujours pointé sur E : être, envahit, envouté, éperdu, égaré, endetté, esseulé, ennuyé, en réflexion, en déroute, épuré, éprouvé, épars, entêté et éploré. Les amusements de la vie quotidienne ne sont de consolation passagère et les divertissements nocturnes quoi que satisfaisant et hautement relaxant ne sont qu’un baume temporaire à une solution permanente.
La fraicheur de la noirceur maintenant tombé sur la vue que j’ai de ma position confortablement inconfortable du banc de bois qui me gèle et m’hemmoroidit le derrière, me donne à penser à ma propre noirceur et mon côté sombre. Plonger dans l’obscurité de mon âme, j’ausculte le moindre recoin de mon être à la recherche d’une parcelle encore intact et encore enjouée à l’idée d’être en moi. La lourdeur pesante du poids qui afflige mon passé, mon présent et mon avenir me porte à croire que le bonheur si longtemps cherché et désiré n’est qu’illusoire et porteur de plus de souffrance et de malheur.
Comment puis-je vivre un rêve quand dans ma tête j’avance seul dans un cauchemar et que je suis incapable de m’en réveiller. Comment puis-je aspirer aux bonheurs quand le quartier ou j’ai vu le jour, le bonheur s’aspirer par de longue pofs de jouissance et par voie nasale aspirer à même le visage de la souveraineté d’un pays étranger. Les rêves brisés, les cauchemars réalisés, le passé est présent, le présent n’est pas garant de l’avenir et l’avenir utopie passé au participe présent. Les courses folles de gens que je croise dans la rue m’étourdissent et me font prendre connaissance que je marche, tel une tortue au ralenti, vers un endroit encore bien lointain.
Comment puis-je me dire que je peux évoluer dans ce monde subliminal et extravagant quand le destin des uns est l’amusement des autres, la vie des uns est le gagne-pain des autres, l’amour des uns est le divertissement des autres et la sueur des uns est l’enrichissement des autres. Assis sur mon banc la froideur du bois a fait, tel un joueur de football défensif sur un quart arrière, une profonde pénétration dans mon champ arrière, je me lève. Engourdis par le froid, je marche, pieds trainant dans les feuilles maintenant mortes et bientôt enterrés, à la recherche d’un arbre assez confortable pour recevoir mon trop plein de café et de boisson gazeuse. Les yeux fixé sur la nature morte mes pensées vont à une vitesse folle, telles les gouttes qui s’échappent et marque mon caleçon noir, quelle aberration pour le sexe faible que je représente d’acheter des caleçons blanc qui seront inévitablement taché d’une envie pressante, d’arroser un arbre, d’arroser un magnifique bol blanc immaculé d’un trop plein du souper ou d’arroser une jolie dame afin de bien se vider.
Arrivé à l’intersection d’un croisement de rue, après avoir écrit mon nom en chute attaché sur un arbre près de chez-moi. Je regarde les chemins et mon destin m’interpelle, quel sera le chemin que je choisis? Vais-je suivre mon destin et prendre le chemin le plus rapide, le plus sécuritaire et le plus sur ou vais-je être aventurier et m’aventurer dans un chemin donc je ne connais point l’issu mais qui va me permettre de connaître l’extase de me geler encore plus profondément le cul? Mon nouvel ami Monsieur H. du nom de la préparation me hurle de rentrer le badigeonner de moutarde de Dijon, ma vie insignifiante et sans grand changement me hurle de faire quelque chose de complétement fou et de marcher sur un sentier inconnu. Ma tête est maintenant gelé l’eau qui protège mon cerveau, le petit entre mes oreilles à ne pas confondre avec mon gros entre mes cuisses, est complètement gelé comme mon nez qui menace de s’effondrer. Je transpose la situation au cheminement de vie que je m’inflige et me dit que la question la plus importe à se poser n’est pas pourquoi, qui, quoi mais bien hum?

mercredi 6 novembre 2013

Chère Élise

Chère Élise,

Je déambule seul dans les rues de la métropole, la tristesse est la compagne idéale à mes côtés. Je vois des couples se former et se déformer, s’embrasser et s’embraser, mais rien ne semble me consoler. La mélancolie accompagne mes nuits à défaut de t’avoir dans mon lit. Mes pas à travers la cité ne sont que répétition jour après jour. Je visite les endroits que nous aimions tant et me demande pourquoi devait tu me quitter ainsi. Les jours passent et ton parfum, ton odeur, ta douceur semblent s’estomper avec les souvenirs qui me rattachaient à toi. Les gens qui s’aiment ne devraient pas être séparé, alors pourquoi m’as-tu quitté si soudainement. Dans la pénombre noirceur de la nuit l’angoisse envahissante de ta présence est omniprésente. Je te sens, je te vois et je t’entends dans tous les recoins de mes sentiments. Tu as été longtemps la source de réconfort de mon corps et maintenant celui-ci te réclame à grand renfort, puisses-tu l’entendre.

Après une vie à tes côtés, je n’étais pas prêt à te voir partir. Loin l’idée de m’imposer entre toi et la volonté du tout-puissant mais si j’avais eu la force je l’aurais défié pour que je puisse te garder. La longue agonie que tu as subie ne m’a pourtant pas fait réaliser que tu ne serais plus là.

La vie ne vaut pas la peine d’être vécu si tu n’es pas là avec moi. Comme j’aimerais te rejoindre. Tu aimais tellement la vie que même dans la mort tu m’en voudra d’avoir pris ce qui avait le plus d’importance à tes yeux, ma vie. La douleur de ta perte n’a pas d’égale, mais la souffrance de perdre tous les souvenirs de toi me semble encore plus douloureuse. Il y aura un moment ou dans ma tête, il n’y aura plus un souvenir de toi et cette pensée qu’un jour je puisse ainsi t’oublier est une source de chagrin. J’aimerais échanger le reste de ma vie pour avoir avec toi qu’une seule autre nuit. J’écoute Fur Élise et je me demande à quel moment est-ce que tu disparaîtra à jamais de mes souvenirs, À quel moment cette mélodie si chère à nos yeux ne sera qu‘un son d‘ambiance à la radio? Puisse-t-il être le cas, je te demande de me garder une place à tes côtés pour qu’enfin nous puissions nous retrouver. Le vieil homme malade que je suis amorce non sans regrets le voyage au centre de ses souvenirs. Chaque jour à venir ma tête laissera partir des parties de ma vie. J’oublierais ainsi, ta perte, ton agonie, nos petits-enfants, nos projets, nos enfants, notre maison, notre mariage, notre première nuit ensemble, notre rencontre et c’est ainsi que cinquante années d’une vie seront évanoui à cause d’une maladie.

Ma tête va t’oublier mais sache que dans mon cœur, et ce pour aussi longtemps que je vivrais, tu resteras.

Je t’aimerais toujours.

dimanche 1 septembre 2013

Les Amants du froid






Les amants du froid
Nouvelle érotique
Présenté par :

Jean-François Gratton






Les mois d’hiver à Montréal se rapprochent plus de ceux de la Sibérie que nul part ailleurs. Situé sur un parallèle des moins sympathiques et bordé d’eau de chaque côté, le climat de Montréal est atroce en hiver et suffocant en été.  Dans son petit meublé 5 pièces de la rue Verdun dans le quartier du même nom, Jonathan regarde par la fenêtre du salon du troisième étage et se demande vraiment s’il doit sortir ou pas. La neige s’accumule à un rythme soutenu et bientôt les trottoirs ne seront plus praticables jusqu'à ce que les ouvriers nocturnes fassent leurs travails. Le marché n’est pas très loin, quelques dizaines de mètres peut-être une centaine au maximum, mais le fait de braver la tempête, les rafales de vent soufflant à plus 90 km heure et la poudrerie ne lui donne tout simplement pas envie de se pointer le bout du nez dehors. D’ailleurs, il peut constater qu’aucune trace de pas n’est visible dans la neige, situation plutôt inusitée considérant la densité de la population de ce quartier. Il traverse le court corridor donnant de son salon vers la cuisine et entrouvrit la porte de son réfrigérateur. Rien, le mot n’est pas fort. Il n’y a absolument rien à manger. Il n’avait pas fait d’épicerie depuis des semaines car il était parti pour le long congé des fêtes dans sa famille et les restants de table qu’il s’était approprié sont maintenant vestige du passé. L’horloge approchait de la marque des 22h50 et le marché fermait ses portes quelques 10 minutes plus tard. Il était temps de passer à l’action ou il allait mourir de faim. Il décida de faire la courte distance entre son appartement et le marché mais avec regret. Il mit un jeans et une chemise de couleur bleu, qui n’avait pas été lavée depuis des jours. Il enfila ensuite son manteau d’hiver, ses bottes sans oublier sa tuque et ses gants et décida d’affronter la tempête.

Il ouvrit la porte de son appartement qui donnait sur le palier intérieur des marches, le froid avait envahi le pallier, à peine la porte donnant sur l’extérieur ouverte qu’une rafale de vent fit entré 5 centimètres de neige dans l’antre de la porte, le vent venait de lui souhaiter une bonne soirée à sa façon. Les escaliers qu’il descendit par la suite n’avaient pas encore été dégagés de l’accumulation de neige. La descente fut pénible car il ne pouvait à peine voir devant lui. Rendu sur le trottoir, il se rendit compte qu’il avait très bien vu, pas âme qui vive n’avait décidé d’ouvrir le chemin sur le trottoir qui était bordée d’au moins 30 centimètre de neige. Il s’avança bravement dans la tempête mais à chaque pas qu’il faisait, le vent lui faisait regretter sa décision de vouloir jouer une partie du plus fort avec lui. Il décida de traverser en diagonale pour éviter le plus grand nombre de pas à l’extérieur. Le coin de trottoir maintenant trouvé, il s’avança de faible façon vers le marché qui avait toujours les lumières allumées. La tête baissée et une main devant le visage il avançait vers sa destination avec difficulté. Chaque pas semblait de plus en plus lourd. À l’entrée de sa destination il vit de petits pas dans la neige et se demanda qui pouvait être aussi fou pour sortir par un temps pareil. Il pénétra de violente façon dans le commerce, claquant la porte et secoua ses bottes sur le tapis d’entrée. Il fit une entrée remarquée que le propriétaire du commerce, un homme asiatique d’un certain âge, ne semblait apprécier. Il était maintenant 22h54 et il devait faire vite. Pas le temps d’aller faire chaque rayon, il devait aller à l’essentiel et ne pas trainer. Le lendemain c’était une journée fériée, il devait prévoir pour au moins deux jours de subsistances. Il prit des œufs, du pain, du bacon et du lait pour les déjeuners, de la viande en boîte et de la mayonnaise pour se faire des sandwichs et des pizzas congelés pour compléter ses copieux repas. Par la suite, il prit de la  boisson gazeuse, des croustilles, du mais à éclater et quelques bières car il se souvenait que le lendemain son club favori jouait une joute. Le panier bien rempli il se dirigea vers la caisse pour payer quand il vit petit pas. Il eu une vision, vit un mirage, était-ce possible? Il la regarda longtemps sans pouvoir ne dire un seul mot. Il était sous le choc, elle était là devant lui. Plus de 5 années s’était écoulées depuis la dernière fois qu’il l’avait vue. Il s’avança et elle se retourna. Elle fut aussi surprise que lui, mais elle ne laissa pas paraître ses émotions. Elle se retourna vers le caissier et ignora l’homme qui se tenait à côté d’elle. Il se demanda s’il elle l’avait reconnu, si oui, pourquoi ne lui parle-t-elle pas? Si non, pouvait-il être si oubliable? Le caissier la remercia et l’invita à revenir avec un grand sourire, sourire qu’elle rendit au caissier volontiers, mais pas à l’homme. Pendant qu’il mettait les choses sur le convoyeur, il ne pouvait pas s’imaginer de la revoir un jour. Il y avait bien des années qu’il pensait à elle mais avait-il habité ses pensées, ne serait-ce qu’un instant? Il régla la commande, prit ses paquets et brava de nouveau la tempête. Tempête qui avait pris de la vigueur depuis son entré dans le marché. Il marcha dans ses pas encore visibles et entra chez lui de peine et de misère. Il déposa les paquets et commença à déballer. Une fois le tout rangé, il déambula jusqu’au salon

Il fut un temps ou elle était l’amour de sa vie. Il n’avait jamais osé lui dire à l’époque mais elle occupait ses pensées de jour et surtout de nuit. Il n’avait couché qu’une seule fois avec elle à l’époque et il avait qualifié cela d’incommensurable erreur. Il y avait eu une cassure entre eux et cette cassure avait été accentuée par son départ. Il médita sur les choix qu’il avait faits et se dit qu’il n’aurait pas pu faire mieux. Cette nuit là, les odeurs, les caresses, les baisers et les nombreuses attentions faisaient encore partie de ses fantasmes. Plus rien ne devait plus être déballé et il décida d’allumer le poste de télévision dans le salon. Il s’assit confortablement dans son fauteuil et regarda autour de lui. De cette fameuse nuit-là, il se souvient qu’il l’avait prise sur le divan et debout par derrière sur le fauteuil, un peu plus loin. Il l’avait sodomisée pendant qu’elle prenait appui sur une table base qui donnait regard sur l’extérieur. Il se souvenait aussi qu’il avait éjaculé sur sa poitrine dénudée pendant qu’elle était couchée sur la table de cuisine. Il se souvenait avec une précision étonnante des détails de cette soirée. Aucun mot n’avait été échangé à par quelques futilités et banalités, tous n’avaient été que sur le sexe. Ce qu’il retenait particulièrement avec un goût qui lui revenait en bouche était le gout exquis de sa touffe poilue. Il se souvenait du gout de miel de sa toison noir et les gémissements qu’elle faisait pendant qu’il la dégustait goulument. Il rêvassait les yeux dans le vague, comme il l’avait si souvent fait en pensant à cette soirée quand il entendit la sonnerie de la porte retentir. Mais qui pouvait bien venir sonner chez-lui par un soir de tempête, se demanda-t-il? Il ouvrit la porte intérieure donnant sur les 12 paliers le séparant de la porte donnant sur l’extérieur.

Une fois à la porte d’entrée il l’ouvrit et il en fut quitte pour un choc. Elle était là, se tenant debout l’air gelée et les yeux pleurant à cause du froid. Elle le regardait avec l’air d’un oiseau à l’aile brisée. Il s’écarta pour lui laisser le passage et à peine la porte refermée qu’elle se jeta sur ses lèvres pour lui donner un baiser glacial. Les intentions de son invitée ne pouvaient être plus claires, elle était venue pour répéter l’exploit et il devait être prêt pour un marathon. Leurs lèvres ne se défirent pas une seconde quand ils essayaient de monter les différents paliers de l’escalier et de se déshabiller par la même occasion. Les lèvres pulpeuses de ce petit brin de femme avaient une saveur particulière qu’il avait tant recherchée mais jamais retrouvée. Dans un fouillis des plus total ils réussirent à retirer leurs vêtements et se diriger vers le salon. Leurs lèvres se défirent et elle le regarda avec un regard profond et aguicheur. Il savait que Noel était passé quelques jours auparavant mais il allait maintenant avoir un cadeau, un cadeau qu’il désirait si fortement, tel un gamin attendant une nouvelle bicyclette. Les deux étaient maintenant nus au milieu du salon la lumière faible éclairaient les deux corps dénudés et ils se regardèrent quelques secondes. Il avait pris quelques kilos depuis le temps. Il avait toujours cette carrure caractéristique mais il avait un bide de buveur de bière. Elle n’avait pas changé à part que son ventre montrait qu’elle avait donné la vie et ses seins avait pris quelques rondeurs.

Elle mit sa main sur son torse velu et l’amena tranquillement à s’assoir sur le canapé. Une fois assis elle le chevaucha et ils s’embrassèrent quelques instants. Il passa ses mains dans son dos, caressa ses fesses et remonta jusqu'à ses seins, il l’embrassa dans le cou et il passa les mains dans les cheveux. Il essayait de cacher une érection pourtant bien visible, en promenant ses mains de façon hyperactive sur le corps de cette déesse d’un mètre cinquante. Elle se souvenait qu’il aimait se faire sucer les lobs d’oreilles et elle s’était particulièrement acharnée à cet endroit. Elle descendit vers son cou, quelque chose avait changé, elle avait remarqué quelques cicatrices nouvelles mais elle ne voulait surtout pas parler ce soir. Ce soir, c’était un soir qui n’aurait pas de dialogue, elle voulait se faire défoncer comme elle l’avait été quelques années auparavant. Elle se souvenait de tous les détails quand elle devait se masturber quand son mari était absent. Elle ne pensait qu’a cette soirée ou les deux êtres avaient fusionné. Elle descendit ses baisers sur le ventre, il avait de la difficulté à cacher une envie qui était de plus en plus irrépressible. L’atmosphère était propice aux rapprochements, il faisait un froid sidérant et à l’intérieur de ce 5 pièces meublé l’air y était froid malgré qu’il avait augmenté le chauffage électrique. Elle continua de l’embrasser jusqu’au bas ventre. Il savait maintenant qu’il allait se faire dévorer. Il commença à se concentrer pour ne pas lui exploser dans la bouche. Elle avait la bouche parfaite pour son membre viril, son membre qu’il avait baptisé Junior, ne ressemblait en rien à son surnom, il était gros et dans une forme olympique. Son sexe avait quelques eu soubresaut quand elle avait passé ses seins de chaque côté. Elle était maintenant à genoux devant lui, elle lui fit signe de lui envoyer un coussin pour que le plancher dur et froid ne lui fasse pas mal au genoux. Elle le regarda longuement dans les yeux. Ses yeux d’un bleu profond lui avait manqué et elle se rendit compte qu’ils étaient extrêmement réconfortants. Elle licha le membre viril en érection de bas en haut en esquissant un sourire à chaque fois qu’elle perçut un spasme chez l’homme, elle continua en prenant le bout de son gland dans sa bouche. Petit à petit elle prenait de plus en plus de son pénis en érection totale dans sa bouche. Elle ne se souvenait pas que son sexe était si gros. Elle avait été habituée dans les dernières années à un pénis beaucoup plus petit, un pénis qui était venu en elle si souvent qu’il l’avait ensemencée. Elle avait maintenant les yeux fermés et elle savourait chaque bouchée, chaque va et vient qu’elle faisait le long de son membre, elle n’avait aucune angoisse de performance car elle savait qu’elle était à la hauteur et elle le lui avait déjà prouvé. Il était en extase, il n’avait pas eu une fellation de la sorte depuis longtemps. Il s’était perdu dans le lit de quelques femmes, mais la plupart du temps, il se masturbait en repensant à la dernière fois que cette même femme avait eu son sexe dans la bouche. La pièce était maintenant complètement réchauffée et le givre dans les fenêtres prouvait qu’il y avait beaucoup de chaleur dans le salon. Elle continuait de le sucer quand il décida de l’arrêter, il prit sa tête entre ses mains et l’approcha de sa bouche.

Ils s’embrassèrent, nus, pendant de longues minutes, se lançant des regards complices. Aucun mot ne s’échangeait encore entre les deux amants du froid. Elle était maintenant adossée contre le divan, il était maintenant en contrôle de son corps, il pouvait faire ce qu’il voulait avec et elle en espérait autant. Il plaça le coussin sous ses genoux et écarta les cuisses de son invitée. Elle en eu un spasme de joie. Pendant les dernières années elle n’avait pas été dégustée comme elle l’aurait souhaité, son principal partenaire de vie n’étant pas du genre à avoir un grand appétit hors repas. Il regarda la touffe poilue avec une envie à peine voilée. Il écarta les cuisses de sa convive et fourra son visage dans sa toison. Il écarta ses lèvres pour dénuder son clitoris qu’il prit entre ses dents. Elle referma les cuisses, cuisses froides, qui le surprit. Il la dévora et maintenant il se souvenait de l’odeur divine qu’elle dégageait, cette odeur de sueur, d’excitation, de chatte en chaleur, cette odeur qu’il voulait tellement gouter de nouveau. Il essaya d’enfoncer son visage le plus profondément en elle, sa langue maintenant entrée complètement en elle pendant qu’il jouait une symphonie du doigté en baise majeur sur son clitoris. L’excitation les emmena ailleurs tous les deux, elle gémissait et frissonnait de plaisir tandis qu’il la mangeait si profondément qu’elle n’eu d’autre choix que de jouir dans un vacarme qu’il avait rarement entendu. Elle empoigna ses minces cheveux et le poussa plus profondément dans sa chatte elle serra les cuisses si fort qu’il croyait qu’elle allait lui broyer le cerveau. Elle termina par des spasmes incontrôlables pendant qu’il étouffa un rire, il l’a prise par les jambes et la tira pour mieux la pénétrer. Regards et caresses s’échangèrent, dans le silence le plus total. Les fenêtres faisaient office de symphonie et de musique, de vent et de claquement de neige, l’appartement était silencieux et les cris de cette femme satisfaite résonnaient encore au loin. Il était sur le point de la pénétrer, il se trouvait en position dominante et elle soumise. Elle s’écarta les jambes pour lui laisser le passage libre. Il avait maintenant ses cuisses entre ses mains et il lui releva la jambe droite de façon à ne pas le gêner. Son membre encore dur n’eut aucun problème à trouver le chemin. Malgré que la pièce s’était réchauffée, son pénis était d’une froideur extrême. Quand il l’a pénétra la première fois il senti son membre froid se réchauffer au contact de son passage de la vie. Il commença à faire des va et viens tranquillement pour retrouver ses repères. Elle n’était pas là pour faire dans la dentelle, il s’en aperçu quand elle le prit par les fesses et le tira vers l’intérieur. Elle eu un soudain soubresaut de douleur et il n’était pas contre. Son sexe était entré complètement en elle et elle aimait se faire défoncer de la sorte, se sentir prise au dépourvu, se sentir désirée, se sentir femme. Elle avait mal, elle n’avait pas été prise si férocement depuis, bien depuis la dernière fois. Il n’en pouvait plus, il était sur le point d’éjaculer. Il se retira juste au moment d’expulser, il éjacula sur la peau nue de son invitée, sur son bas ventre, sur ses seins, sur son visage et dans ses cheveux. Il se retira et ils étaient maintenant affalés l’un en face de l’autre chacun à une extrémité du sofa. Elle était pleine de semence et il était plein de sueur. 

Ils se regardèrent, encore aucun mot, il se leva soudainement et alla dans la salle de bain partir une douche qui était nettement nécessaire pour les deux. Le puit de lumière qui donnait sur l’intérieur de la salle de bain avait été construit dans les années 1920 et aurait eu besoin de se faire isoler mais cela n’avait jamais été fait. Il faisait aussi froid à l’intérieur de la salle de bain qu’à l’extérieur. Une fois la température de la pièce rendue à un niveau décent, il alla chercher sa convive pour une douche. Les deux dans la douche, l’eau dans le visage, l’eau dans les cheveux, les deux nus, la vision de son petit corps si frêle et robuste, lui donna une érection, elle ne se fit pas prier pour aider cette érection en le prenant dans sa main et le frottant de haut en bas. Il était encore vidé de la fois précédente et il avait la verge sensible au contact. Mais ce soir, il avait une mission, la mission de la satisfaire, satisfaire cette femme tant désirée, qui avait décidé de lui donner une seconde chance. Sans faire de préliminaires, il agrippa ce petit bout de femme et l’a leva de terre sans aucune difficulté, il l’a plaqua contre une paroi de la douche et il introduit son membre encore dégoulinant de sperme dans sa chatte. Ils en étaient maintenant à se faire plaisir dans la douche, les bouches encore serrées l’une contre l’autre, les langues dans un tourbillon. Elle gémissait, elle aimait se faire dominer de la sorte. Il faisait attention pour ne pas tomber, les deux étaient encore sur le point de jouir ensemble, dans une communion parfaite, comme la jouissance synchronisée, les deux façon simultané. 

Les deux sortirent de la douche, et se dirigèrent vers la chambre à coucher. Il arrêta en chemin pour prendre deux bières du pack qu’il venait d’acheter, elle se rendit dans la chambre et se souvenait qu’il y avait toujours des cigarettes dans le premier tiroir, avec les condoms et autres jouets sexuels. Il la rejoignit quand elle s’alluma une cigarette, il lui tendit la bière qui était déjà décapsulée et elle le remercia d’un signe de la tête. Il était étendu nu relevé un peu à cause des oreillers, elle se tenaient assise au bout du lit, nue, une jambe repliée vers l’intérieur et l’autre jambe droite par-dessus son autre jambe, elle avait le coude droit sur le genoux droit et fumait sa cigarette. Les deux étaient perdus dans leurs pensées, il ne croyait pas en la chance inouïe qu’il avait de rebaiser avec elle. Elle n’avait pas été aussi satisfaite de faire l’amour depuis des années mais elle avait encore une envie et c’était de se faire enculer. Elle ne pouvait pas avoir ce plaisir avec son pénis habituel, il n’aimait pas ce genre de chose. Elle n’aimait pas particulièrement elle non plus, mais elle aimait cette sensation de se faire complètement dominer, ses signaux de douleurs qui lui parvenait, cette sensation de douleur et de plaisir coupable. Une fois la cigarette éteinte elle retrouva son amant bi quinquennal et se demanda s’il allait être encore en forme pour une dernière fois. Elle ne se posa pas la question longtemps. Le temps qu’elle éteigne et qu’elle se déplace vers lui, son pénis était de nouveau en érection prêt à faire feu. 

Elle sortit le lubrifiant de la table de chevet. Il ne pouvait pas avoir un message plus clair. Elle s’étendit tout contre lui, en cuillère, il enduit son membre de lubrifiant et passa un doigt lubrifié dans l’anus de sa maîtresse. Il prit position pour la pénétrer, elle mit une main sur son ventre pour contrôler la force des premières entrées. Elle était excitée mais pas autant que lui, il donna des poussées délicates pour ne pas trop lui faire mal. Elle contrôlait les mouvements, jusqu'à ce qu’elle retire sa main. En langage claire, la barrière était maintenant ouverte et elle n’attendait que le déluge. Pris ainsi sur le côté même avec la jambe de sa partenaire dans les airs, il n’aimait pas ça, il était inconfortable. Il se retira retourna sa partenaire sur le dos, prit les jambes de celle-ci au niveau des chevilles. Elle était complètement ouverte et exposée, il pouvait voir les ravages qu’il avait causé elle était bien dilatée et il voyait un parfait tunnel. Il mit son sexe à l’entré de son anus et la pénétra d’un coup, la douleur qu’il causa était si vive mais il ne s’arrêta pas. Il fit des mouvements de va et viens de plus en plus rapide et de plus en plus brutaux. Elle serrait les dents, elle avait exactement ce qu’elle voulait, il serra les dents car il était sur le point de jouir pour une troisième fois. Il ne pu résister plus longtemps et il se retira pour éjaculer, elle s’avança et pris son pénis toujours en train de décharger dans sa bouche pour gouter à son précieux sperme. Les deux à bout de souffle se couchèrent sur le lit. Les deux se regardèrent encore dans les bras l’un de l’autre. Les sujets de conversations ne manquaient pas, mais encore une fois le silence prévalut. Il était maintenant plus de trois heures du matin et les amants du froid s’enlacèrent et s’endormirent sans plus de cérémonie. 

Les yeux encore collés, il essaya de les ouvrir. Il reçut un tendre baiser sur les lèvres, les yeux maintenant grands ouverts, il embrassa cette belle femme maintenant tout prête à partir. Il se leva et enfila un short. Le froid dans l’appartement était glacial. Il l’a reconduis à la porte, un dernier baiser et elle partit. Il ferma la porte avec un pincement au cœur. Il se dirigea vers la salle de bain et parti la douche pendant que l’eau coula il prépara le café pour se remettre de ses émotions. Il était accoter sur le bord du comptoir après sa douche et il ne put s’empêcher de sourire, il était heureux. Elle entra chez elle avec ses clés, se déshabilla tranquillement et enfila une robe de nuit. Il est maintenant 7h00 du matin. Elle se glissa sous la couverte à côté de son mari. Elle se sentait coupable. D’une voix rauque, il demanda si elle avait aimé se faire fourrer comme la sale pute qu’elle est. Elle esquissa un sourire et lui dit tout simplement que de se faire fourrer par un homme, un vrai une fois par 5 ans ce n’était pas trop demandé.

FIN