lundi 6 avril 2015

Le suicide

Tsé des fois dans la vie tu passe à travers des épreuves qui te laisse des traces qui peuvent pas s'enlever à coup de rage, de colère et de pleures. Tu grandi en te posant des questions pis a te demander pourquoi toi. Tu cache ta peine dans des paradis artificiels parce que des fois c'est mieux de se geler la face que de penser à ce qui t'es arrivé. Tu rencontre quelqu'un avec qui tu fait un bout de chemin mais ce chemin là arrive à sa fin. T'es perdu, t'es désorienté pis t'a encore plus mal. Un soir que t'es tous seul avec tes idées noires, ben tu décide que le monde serait mieux sans toi, t'es un adulte mais dans le fond t'es encore un enfant, tu sais pas que le temps arrange ben des choses, que quand t'a la face planté dans un arbre ben tu vois pas la forêt en arrière, tu sais pas ça. Tu sais pas non plus que de partir c'est facile mais les gens qui reste vont souffrir, que tu laisse un grand vide dans le cœur de tous le monde qui t'a connu, pis comme moi, qui n'avais jamais entendu parlé de toi, prends le temps d'écrire sur toi parce que ton histoire me touche. J'ai de la peine en pensant à tes parents pis tes amis pis a tous ceux qui vont se souvenir de toi. Pour l'instant repose en paix puisse tu finalement retrouver cette paix et cette innocence que tu t'es fait voler et un peu de tranquillité. Tsé des fois dans vie on entends des histoires qui nous font rire, qui nous font pleurer pis d'autres qui nous font réfléchir à la fragilité humaine...tsé des fois dans vie.

Le rêve

Tsé des fois dans la vie on décide de faire le ménage dans des boites qui n’ont pas été ouvertes depuis des années. Rien d’important, de la paperasse, de la correspondance et des lettres non-ouvertes. Puis au milieu de tout se trouve un dépliant, lequel il y a quelque années représentait ton rêve. Soudainement, tous les souvenirs reliés à ce bout de papier ressurgissent avec violence, souvenirs que tu avais décidés d’enfouir au plus profond de ton être pour ne plus souffrir. Tu avais passé d’innombrable nuits blanches à peaufiner ce beau rêve, tes amis, ta famille t’encourageait à accomplir cette douce folie qui était tienne. 
Tu as passé des mois à te préparer, à t’entrainer, te conditionner et à répéter. Un jour, tu as finalement eu le courage de faire des actions pour concrétiser ce rêve. Il y avait cinquante de personnes au courant et chacune d’elles voyaient ce rêve se réaliser car elles croyaient en toi. Mais, voilà. Tu passes une soirée avec une personne qui démolit chacune de tes explications avec une précision chirurgicale, un travail de démolition en règle qui met un terme à plus de six mois d’efforts et en ton rêve. En mettant de l’ordre dans une boîte anonyme, tu te retrouves aussi à ouvrir un tiroir de ta mémoire, un tiroir anonyme ou tu avais enfoui, jadis la plus belle aventure de ta vie. Tu n’avais pas repensé à ce moment, la douleur vive refait surface, les mains dans le visage, assis sur le bord de ton lit, tu ne peux t’empêcher de repenser et de te dire… et si? Et si t’avais accordé moins d’importance? Et si t’avais persévérer ? 
Et si pour une fois dans ta vie tu réalisais un rêve? Et si tu prenais cet événement pour réactiver ton rêve et enfin être toi-même? Les plus belles folies naissent de rêves, qui sommes-nous pour juger ou démolir le rêve de quelqu’un? Tsé des fois dans la vie…

La chirurgie

Tsé des fois dans la vie... tu te rends à la clinique. Tu es assis et le bruit strident des néons est le seul son que tu entends pendant que tu es perdu dans tes pensées à essayer de structurer le profond mal qui te ronge à l'intérieur. Un médecin, un arabe/musulman, entre dans la pièce, ''Alore, qu'est-ce tu fait ici?'' me demande-t-il? J'avais replongé dans une phase de dépression. Je lui explique et il me dit. ''Je comprends, j'ai tout laissé derrière moi, pour venir ici et offrir une meilleure vie à ma famille. Je suis retourné à l'école pour faire reconnaitre que je pouvais devenir médecin ici, ça m'a pris des années. J'étais plus vieux que toi et j'ai décidé d'être heureux. toi aussi tu as droit de l'être.'' Ensuite il passa en revue mes nombreuses maladies certaines chroniques, d'autres non, d'autre allaient me tuer. ''as-tu déjà pensé à la chirurgie bariatrique?'' me dit-il. ''Non'' Répondais-je nonchalamment. ''Pense-y parce que tes enfants vont grandir avec un père mais ce sera pas toi.'' Je sorti du bureau armé de prescription pour la dépression, des massages, des vitamines et une pour une consultation en chirurgie bariatrique. La chirurgie bariatrique pour moi était la solution facile et la solution lâche. Plus tard j'en ai parlé avec mon médecin traitant et il me confirma que c'était une très bonne idée parce que contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas mon obésité tant le problème mais le diabète incontrôlable et mon apnée du sommeil sévère. Il me fit une référence pour une consultation en chirurgie bariatrique parce que l'autre, je l'avais perdu le jeudi dans un sac de recyclage ou vendredi dans un sac de poubelle.

Jeudi dernier. après 20 mois de rendez-vous, de test, de doute, de pleurs, de remise en questions. J'étais étendu sur une civière le coeur qui débattait et le cerveau en ébulition. J'étais nu sous une jacquette dans un corridor d'hôpital et j'étais sur le point de me faire retirer la majeure partie de mon estomac. J'essayais de respirer, de contrôler ma respiration, entrer en transe, m'évader dans mes pensées à défaut d'avoir le courage de partir pour vrai. J'avais froid, j'avais peur, je voulais pleurer. Il n'y avait qu'une jacquette mince comme une feuille de papier pour me protéger du froid climatisant et mon état naturel à la naissance. Je fini par me retrouver dans un état de confort. Je me mis à penser à mes enfants, ils étaient en train de courir, d'aller à l'école, et de se marier. Pour la première fois de ma vie quand j'imaginais ces moments -là. Je me voyais avec eux, je me voyais accompagner ma fille à l'autel pour son mariage, je ne pu m'empêcher et verser une larme. J'imaginais mon fils gagner des trophées et encore une autre larme et ma fille gagner toutes les chicanes et avec sa mère et un petit rire se fit entendre. J'avais le motton, le tremolo. Je ne voulais pas mourir, Je voulais voir mes enfants et pour longtemps, Je savais pourquoi j'étais là. J'avais finalement trouvé ma pensée agréable, j'étais comme Peter Pan et j'étais sur le point de m'envoler vers ma nouvelle vie. je fut conduit en salle d'opération. Je m'en remis au destin, ''comptez jusqu'à 10'' après 3 j'étais k-o.

J'en avais pas parlé à grand mon de mon opération, principalement parce que je ne voulais avec 2 types de commentaires. Les anti gros et leurs commentaires aussi stupides que méprisants sur une réalité qui est rarement la leurs. Ça se peut? anecdote, pendant une réunion de groupe sur la chirurgie bariatrique une dame était mal accompagné à la réunion, et dans la vie elle était avec son mari, dans une place remplie de gens ayant pris la décision la plus difficile, il était là en train de dire que les obèses le sont par choix et que tout n'a pas été tenté (ce que j'aime c'est que je lui ai fermé la gueule). et 2 les gens qui ont des histoires d'horreurs à raconter sur des chirurgies ratés et qui se sentent l'obligation de les partager comme quand ils ont la gastro.

L'opération a été un succès, je suis encore vivant, je n'ai aucune douleur, je m'alimente bien et j'ai retrouvé une certaine joie de vivre. Depuis le début de cette aventure le 28 février dernier avec l'opération, j'ai perdu 30 livres, mon diabète est sous contrôle et je dors très bien, grâce à la morphine surtout.

Alors voilà pour moi une nouvelle vie, j'entrevois pour la première fois, ma vie à long terme. J'ai fait la chirurgie et ce changement de vie pour les bonnes raisons, devenir modele de Calvin Klein, m'acheter une décapotable et me taper des filles de 20 ans. euh...non. C'est pour mes enfants, ma femme, ma famille et surtout pour moi.
Tsé des fois dans la vie...

La dépression

Tsé des fois dans la vie… Hier, j’ai été sous le choc d’apprendre que Robin Williams était mort. Ce genre d’acteur aussi talentueux, comique et exubèrent n’ont tout simplement pas le droit de mourir. Combien de fois ai-je écouté Mme Doubtfire en pleurant de rire? Combien de fois m’ai-je dit que ce que je voulais faire dans la vie, c’était du doublage parce que Robin Williams m’avait éblouis dans Aladdin. Le problème avec les décès d’acteurs ou de personnalité c’est que les détails se mettent à sortir et là ou l’exemple de perfection peut devenir un exemple dans la mort. Robin Williams se serait apparemment pendu après un long épisode de dépression.

La dépression c’est quoi? Pour avoir eu plusieurs épisodes dépressifs dans les dernières années je dirais que la dépression est la pire chose qui puisse arriver à quelqu’un. C’est une maladie, indolore, incolore et sans saveur. Personne ne peut le soupçonner, tous ce joue entre les deux oreilles. Les performances aux travail se mettent à tomber, on essaye de s’éloigner de ceux qu’on aime, à la maison tout semble bien aller mais le cœur n’y est plus. Je regarde une annonce de petit chien et je me mets à pleurer, pleurer comme si ma vie en dépendait, pleurer comme je n’aurais jamais pensé pleurer. En route vers le travail, j’éclate en sanglot, je ne sais pas ce qui se passe. Je n’aime pas mon emploi, je ne suis pas assez valorisé me dis-je. J’appelle ma sœur, elle ne m’a jamais entendu en si grande détresse. Je suis son petit énorme frère, le roc de la famille, les épaules larges tout simplement le géant de papier. Mes paroles sont confuses, de ma voix calme et posé, je lui cri mon désespoir, elle a de la misère à saisir mais l’heure est grave. Pense-tu nous abandonner me demande-t-elle? Non. Elle me demande de me rendre à l’urgence, à la clinique ou je pourrais recevoir de l’aide rapidement. Arriver à la clinique, à la question vous êtes ici pourquoi? J’ai la gorge nouée et je suis incapable de parler, une larme coule le long de ma joue et la dame me regarde et me dit : c’est correct monsieur, on va vous aider. Sourire crisper en guise de remerciement.

Le bureau du médecin,
-''pourquoi est-ce que ce beau jeune homme-là est dans mon bureau?''
-''Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas.'' Les larmes coulent, la honte monte, la solitude envahissante et je ne suis plus un homme. Dépression majeure qu’on m’a diagnostiqué en quelques minutes, après avoir parlé de la famille, des amis, du travail. J’ai besoin de faire du travail sur moi. Me retrouver en ne sachant pas qu’à la base j’étais perdu. Me retrouver seul à broyer du noir toute la journée me semble être une excellente idée. Armé d’antidépresseur et somnifère je suis supposé combattre un mal qui afflige un haut pourcentage de la population.

Je me sentais comme de la merde. Une huitre merdeuse pour être exacte. Je ne voulais parler à personne parce que j’avais honte, j’étais faible, je n’étais même pas capable de gérer ma vie. Alors je me suis fermé, ce sont mes problèmes, pas ceux des autres. J’étais incapable de bien dormir et j’avais peur de prendre des somnifères de peur d’aimer cette douce sensation de sommeil un peu trop profond. Je me rendais chez mes parents, mes beaux-parents et je dormais des heures sur le sofa, d’un sommeil paisible, mes démons ne connaissait pas le chemin pour se rendre chez eux et je savais mes enfants entre de bonne main, meilleurs que les miennes. Enfin un peu de quiétude.

L’avantage d’avoir une jambe cassée, c’est qu’après un moment les progrès se font voir. Le plâtre se retire, plus besoin de béquille et après un certain temps la guérison. Quand c’est entre nos deux oreilles le problème. Quand c’est notre principal outil de travail qui est affecté. Quand la guérison ne peut pas être visible. On fait quoi?

Le chemin vers le retour à une santé mentale équilibré peut être vu comment? Je me sens mieux, mais j’ai toujours en moi cette peur envahissante que la noirceur est de retour. Je me sens bien mais je suis incapable de reprendre le travail, je fais quoi? Quand tout e monde dit que l’on va mieux mais que l’on sait qu’on ne l’a pas. On fait quoi?

La noirceur dans laquelle j’ai été plongé, en suis-je vraiment sortie? Je ne crois pas. J’ai repris gout à certaine chose de la vie. Mais, je ne crois pas être comme avant. Mais avant j’étais comment? Voilà.
J’ai tout pour être heureux. Malgré un surpoids énorme, je suis quand même sexy pour un gros. J’ai une femme superbe que je ne mérite surement pas. Dans mes pires moments de noirceur elle à toujours été là pour me rappeler qu’une famille inclut un père aussi imparfait et malade soit-il. J’ai trois merveilleux enfants qui nous font manqué de sommeil mais qui sont à eux seuls une raison d’aimer et de sourire à la vie. Une famille aussi dysfonctionnelle que proche. Un travail qui me payait bien. Une imagination débordante et un enthousiasme contagieux. Mais pourtant je ne le suis pas. C’est pour ça que j’ai décidé d’être heureux dans la vie. Ce qui est triste c’est que j’ai 33 ans et je ne sais pas comment. Il y a-t-il un guide post dépression avec la recette du bonheur?

Au pied du pont j’ai pris la décision que je voulais vivre une vie aussi imparfaite soit-elle, que de laisser mes enfants sans père. J’ai décidé de faire de ma vie une meilleure place et je dois de me forcer à y penser à chaque jour. Il y a des jours ou j’aimerais être écrivain, stand-up, réalisateur, entrepreneur, acteur, danseur nue, ver de terre, bol de toilette et porte de garage.

Il y a des jours où j’aimerais être comme tout le monde. Être comme j’étais avant ma première phase de dépression. Je comprends que des gens aussi heureux puisse-t-il le laisser paraitre en surface ne sont pas capable de se sortir de la dépression. Quand t’es au plus profond de la noirceur il ne semble pas que grande clarté pourra t’éclairer. Il faut en parler il faut s’ouvrir, il ne faut pas faire l’huitre merdeuse.

Le suicide ce n’est pas une option, même si je sais à quel point c’est dur de penser qu’on va s’en sortir. Tsé des fois dans la vie.

dimanche 8 décembre 2013

La douleur



Le soleil se lève et l’inévitable réveil se pointe à l’horizon, le son du réveille-matin se fait entendre et déjà je déteste cette nouvelle journée. Assis sur le bord du lit, le levé de ce corps est de plus en plus difficile. Prisonnier de mon propre malheur, acteur secondaire dans ma propre vie, l’image que me renvoi le miroir, n’est pas l’image de ce que je suis. La routine se bute à ma vie et m’irrite comme de la poudre à gratter dans un caleçon, ce que clairement je mérite. Le sommet, voilà ou je me vois mais le chemin du succès est parsemé d’embuche et les victoires quotidiennes ne payent pas le loyer du prochain trentenaire quotidien qui s’en vient.

Assis en motion, je regarde les mêmes visages tous les jours finissant en ‘’di’’ sauf le same est ce sans émotions. Des visages si familiers mais pourtant étrangers, l’un vieillissant, l’autre étonnant, l’un sensuel et l’autre jadis cible d’une pelle. L’amour n’est pas un concept que j’assimile, comment peut-on m’aimer, quand je ne m’aime pas moi-même. Comment autrui qui ne sont pas autres truits payé pour me donner de l’amour peuvent-ils même y penser. Autre truits payé grassement, il fut un temps, pour qu’avec leurs seins pourvus d’un gros investissement me caresse le visage doucement en attendant que l’hymne érotique se taise et de mon portefeuille remplis amplement à la sueur de ma voix, se vide rapidement. Le rêve de ce que je suis est un cauchemar que je dois vivre chaque jour.

L’échelle en bas de laquelle je suis est la plus haute échelle du monde et moi, simple soldat dans une armée dont je suis supposé être le général, est pris de vertige vertigineux dont la peur et l’enracinement de l’échec sont mes meilleures alliées. Dès la première marche franchie, je regarde au sol, si confortable et misérable, qu’entends-je? Un craquement? Cette échelle saura-elle supporter le poids énorme du singe qui a pris place dans mon dos? Douleur dans la vie réelle, rêveur dans l’irréalité et endormis face à ma propre agonie, je monte à tâtons pensant que je suis un imposteur dans ma propre vie et amateur, fut-il un temps aspirant roi, des formes graisseuses mais pourtant délicieuses appelé tetons.

À chaque barre, barreau, bourreau que je franchis, je me dois de penser à ma propre vie. Je me vois là où je dois, je ne fais pas ce qu’il se doit au final, je ne fais rien du tout en respectant les lois. L’autoroute sur laquelle je me suis engagé est une route typiquement québécoise, démolie, anéantie, dangereuse et j’arrête soudainement en plein milieu d’un pont. Je regarde au loin vers l’horizon et je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. J’ose regarder en bas et je vois aussi loin que la mousse de mon propre nombril qui ressemble à un long tunnel. La montée est si longue que je me décourage, seul. Pourquoi aurais-je besoin d’aide pour me dire que je suis voué à l’échec? Le singe dans mon dos me souffle à l’oreille d’une voix bien trop familière que le sommet n’est pas fait pour moi. Seul ceux qui sont opulents et descendants de l’opulence parentale ont le dois de rêver à des jours meilleurs. Je suis né pour un petit pain, alors je dois me contenter des miettes qu’on voudra bien me lancer. Je descends, le singe est content et moi, pourquoi ne le serais-je pas? J’ai juste à ouvrir grand la bouche et attendre les miettes. Qui suis-je pour critiquer le plus vieux métier du monde? J’ai juste à me pencher, fermer les yeux et faire semblant que j’aime ça pour que ma retraite soit bien dorée et me dire qu’avec le temps les valeurs qui sont miennes et les rêves que je chéris sont dépassées. Au bas de l’échelle le sommet semble trop haut pour même m’y aventurer. À quoi ai-je pensé de même vouloir essayer?

Un retour toujours en motion et les visages sont aussi étrange qu’étranger. Debout à m’agripper à un poteau tel qu’une danseuse exotique, j’écoute de la musique qui me berce les tympans si fort que les regards de mécontentement des étranges étrangers me conforte dans mon choix aussi bruyant qu’apaisant. Les arrêts se succèdent à une vitesse folle et la goutte de sueur qui jadis perlait dans le milieu de mon front est rendu bien confortablement écrapoute, avec les reste des gouttes rendus rivière, dans mon caleçon vert. Mes fesses ressortis sont manifestement agréable à toucher car un parapluie, enfin je l’espère, essai de s’y faufiler avec autant de doigté qu’une femme célibataire pour qui la question : est-ce que ça roule? Rime avec : pas autant que ma bille!

La lune se pointe le rond de la joue et elle joue à la cachette avec les nuages venus arroser le plaisir que j’ai déjà à marcher et m’intimider dans la noirceur déjà bien installer avant d’avoir pris le repas de soirée. Je me brosse les dents et le visage que je vois n’est pas celui que je suis. Les traits tirés et les poches sous les yeux sont là pour me rappeler que l’inévitable insomnie qui m’accompagne en début de nuit m’attends non loin des bras de cet homme qui refuse que je me berce en son sein le morpheux de Morphée. Mon lit aussi confortable puisse-t-il être recèle des angoisses aussi profondes qu’irréalistes et ce motton répugnant décoloré qui me sert d’oreiller m’attends avec la ferme intention de recueillir encore une fois mes idées de grandeur pendant que je suis le plus gros des plus petits hommes sans envergures. Si j’étais un aliment  à ce moment même je serais une crêpe beaucoup trop cuite et beaucoup trop tourné. Toutes les positions inconfortables pour dormir sont maintenant épuisées et mon haleine du matin a déjà eu le temps de se former et encore je ne dors pas. Je regarde à travers le store de ma chambre, la nuit est claire et la lune m’éclaire de toute sa lueur et je peux sentir son regard pesant sur moi et entendre son rire pendant qu’elle me dit que je dois me lever car demain n’est qu’une autre très longue journée sans émotions dans la vie d’un insignifiant paresseux sans ambitions. Je m’endors finalement avec le devoir du sentiment accomplis, je n’ai rien fais et en soit c’est réconfortant car aujourd’hui je n’ai rien essayé, alors je n’ai pas échoué. Un doux sourire se forme, je me sens bien, détendu tel un fellationné en série duquel aucune goutte de nectar reproducteur n’est encore aspirable. La lune s’est tut et le singe aussi, pendant que je pense à des lèvres aussi douces que professionnelles, enfin un peu de réconfort.

mercredi 4 décembre 2013

En rafale 2

 
 
15 août
Tsé des fois dans la vie, tu te sens triste. Il y a de ces journées qui te rappel à chaque année un événement triste et personnel. Les jours précédents tu y pense plus ou moins, la journée même c'est dans tes pensées toute la journée. Pis à l'heure fatidique ou tu as appris que la personne qui t'a élevé, ta recueilli sous son aile et a fait de toi l'homme que tu es, est partie, une larme s'échappe de ton œil, une petite larme que tu essuie du revers de la main. Quand tu as un moment tu te remémore les bons moments et surtout ceux que tu regrettes, ceux que tu aimerais changer, malgré le fait que sur son lit de mort, elle t'a pardonné. ''L'ignorance de la jeunesse''. Elle t'a transmise des valeurs qui sont maintenant tienne et que toi-même véhicule à tes enfants comme : l'amour, le partage, la famille, la vérité, l'entraide et l'amour de Dieu. Elle t'a aussi transmises des peurs, peurs avec lesquelles tu apprends à vivre surtout avec les enfants. Les secondes ont fait place aux minutes, qui sont devenus des heures, des jours, des mois, des années, mais jamais tu n’as été oublié. Ton souvenir vit en chacun des gens que tu as touchés et la vie de ceux que tu as transformés. Les mauvais souvenirs sont maintenant et depuis longtemps disparus, seuls les bons moments passés à tes côtés sont ceux dont ma sœur, mon frère et moi avons décidés de nous rappeler. Tu as décidé de sacrifier les dernières années de ta vie à faire de nous les meilleures personnes que nous pouvions être et tu as réussi, malgré les moyens que tu n’avais pas tu as réussi à prendre 3 roses sur un tas de fumier et en faire le plus beau des bouquets. À toi Grand-Maman, je t’aime et repose en paix… Tsé des fois dans la vie, il y a de ces jours…
 
13 juillet
2 filles parlent et l'une demande si elle doit coucher avec son chum, a les entendre c'est pas arrivé. elle dit par contre que sa mère connait la mère du petit gars pis il aurait eu une maladie honteuse, elle rajoute qu'il aurait coucher avec la moitié gauche du bottin de Montréal-Est, 3 St-Bernard pis 2 Chihuahua. Réponse à fille indécise : vraiment, tu te pose vraiment la question? BEN NON CIBOIRE. quand pendant le trajet entre frontenac pis Honoré-Beaugrand t'arrête pas de nommer le monde avec qui il a couché pis en plus tu dis qu'il a la schtouille, me semble que...
Metro même trajet deux jeunes adultes irrespectueux des règlements entrent dans le wagon prennent place chacun sur un banc a deux et s'allongent les pieds sur les bancs de façon a se toucher (bromance) et se mettent a discuter. Si j'ai bien compris une fille prive le gars de sexe et en décrivant la situation il utilise des termes tel que : chienne, putain, bitch, frigide, la tabar... et j'en passe.
Réponse à mal éduqué : En utilisant des termes peu flatteur comme ceux-là c'est sur que ta blonde pis n'importe qu'elle autre fille voudrait jamais de toi. Je te suggère un cours de romantisme 101, après le cours de ''comment vivre en société 101'' et ''civisme 101'' parce que dans ma vie de Big Papa Love j'ai rarement vu un imbécile comme toi. Pis en passant, des phrases comme : tsé genre là, en tout cas, fucking bitch, là, for real. prouve juste que t'es un imbécile dans 2 langues que tu massacre.
 
25 juin
Ma fille arrive à la barboteuse hier et prends la main d'un jeune garçon et fait quelques pas avec son nouvel ''ami" La mère du jeune homme passe a coté de ma conjointe et lui dit quelque chose. Plus tard, je demande a ma blonde ce que la dame lui avait dit : Elle à dit qu'on devait avoir de belles valeurs à la maison''
''Pourquoi elle à dit ça?''
''Ben parce que le garçon est trisomique''
''ouain pis, je comprends pas''
''ben, il a des enfants qui veulent pas jouer avec parce qu'il est différent.''
J'ai observé la mère et le petit garçon par la suite, ma fille jouait avec et certains autres enfants, pas nombreux. Pour m’apercevoir que les enfants n'ont rien a voir là dedans, mais les parents appelaient leurs enfants quand ils allaient jouer avec le petit garçon. Une femme s'est assisse près de l'endroit ou la mère et l'enfant avait leurs affaires, quand ils sont arrivés pour prendre place, le parent s'est déplacés de quelques mètres.
Ma fille souffre de paralysie cérébrale, est ce qu'on va la traiter comme ça? ou si non parce qu'elle à l'air ''NORMALE'' on va la traiter comme un être humain et non comme un paria.
''la vérité des parents, sort bien souvent de la bouche des enfants'' Kamini
17 juin
Le temps est moche, la corruption fait des ravages, les gens sont de plus en plus indifférent aux autres. Il faut que Big Daddy Love fasse une ''intervention''. Quand le monde semble s"effondrer il faut se rebattre sur ce qu'il y a de plus vrai, L'AMOUR. Alors si nous prenons tous un moment pour regarder quelqu'un dans les yeux et lui je t'aime, sincere et profond. Donner un gros hug a quelqu'un que t'a pas ''hugger''depuis longtemps, prendre le temps d'envoyer un message a quelqu'un sur ton facebook, un supposé ''ami'' que tu n'a pas parler depuis longtemps. Reconnectons les uns avec les autres et donnons nous de l'amour. Il y a quelques semaines j'ai reconnecté avec des bonnes amies  et j'ai senti beaucoup d'amour. La semaine dernière chez mon oncle ma soeur et bof et leurs enfants j'ai sentie de l'amour. Hier avec mon autre soeur et mes autres neveux et nièces j'ai sentie de l'amour. FEEL, MAKE, SHARE, LOVE
 
19 mai
Il y a maintenant 7 ans que nous nous sommes rencontrés, que nous nous sommes aimés et que nous nous sommes fusionnés. Chaque jour qui passe nous emmène sont lots d’épreuves et tel un ancre dans ma vie tu m’empêche de m’emporter. Tu m’emmène stabilité, contrôle et paix, que j’ai toujours eu besoin. Tu as été avec moi pendant les bons comme pendant les très mauvais moments, mais toujours tu as voulu rester à mes côtés et tu m’a redéfini le mot famille et tu l’a écrit de couleur amour sur mon cœur et dans mon âme. Tu es et restera pour toujours la femme de ma vie. Je t’aime Jessica.
 
31 janvier
C'est quoi le but d'avoir un manteau qui peut aller a -40 quand t'a des pantalons en coton? Si tu veux savoir c'est ou l'effet de serre, c'est pas mal dans mes bobettes.
Bravo STM 30 minutes en retard a gelé sur le coin de la rue. Après ça venez me parler du réchauffement de la planète. ça fait une heure que je suis rentré et il faut que j'aille me dégeler la face dans le micro-onde.
Hier, Je suis dans l'autobus tassé sur la fenêtre dans un banc à deux, je pisse de la face parce que mon manteau qui va a -40 est ben trop chaud quand il faut 10, j'écoute du Michael Bolton parce que je suis nostalgique et je me gratte l'entre-jambe parce que les coutures de mes bobettes sont à la mauvaise place. Je me retourne et je regarde la femme assisse a côté de moi. elle tout ce qu'elle voit c'est un gros gars qui sue en se touchant pis qui écoute Michael Bolton!
 
24 janvier
Gras comme un voleur c'est juste une expression.
Vu dans l'autobus : j'entre dans l'autobus, plein, je me tiens debout devant une vieille dame qui se réveille. elle me regarde droit dans les yeux et elle sert les cuisses, sert très fort son sac a main et son sac à lunch et détourne son regard. Madame, la seule place ou tu dois avoir peur d'un gros gars c'est dans un buffet. Même si je te vole ta sacoche la chance que je cours assez vite pour me sauver son mince.
 
7 décembre 2012
J'ai vu un archéologue plus tôt dans la journée. Il faisait des fouilles creuse à deux main. Je ne sais pas s'il a trouvé quelque chose la lumière est devenu verte et il a eu besoin de ses deux mains sur son volant
 
23 novembre 2012
-T'es sur que je suis pas le père de cet enfant là?
-Oui j'en suis sur
-Comment ça?
-Ben, on a jamais couché ensemble.
-T'a raison
 
14 septembre 2012
Quand ta belle-mère est sur le bord de pleurer parce que le départ avec les enfants est imminent, c'est vraiment pas le temps de chanter ''pleur dans la pluie'' de Mario Pelchat.
Quand ta blonde est sur le bord de pleurer parce qu'on vient de laisser sa mère et Charlevoix, c'est vraiment pas le temps de lui demander comment elle va avec un trémolo dans la voix et de mettre ''show me the meaning of being lonely'' des Backstreet Boys.
 
9 juillet 2012
Entendu ''avec les cheveux rasés de même, tu n'es pas le genre de gars que j'aimerais rencontrer dans le fond d'une ruelle la nuit.'' Je sais pas ce qui me trouble le plus, que tu pense que je traine dans le fond des ruelles ou que tu as un type d'homme que t'aime rencontrer dans un coin sombre?''

Ma fille : ''c'est moi la maman et c'est Tom le papa.''
Papa : ''Patricia, Tom c'est ton frère, on est pas à la campagne''
Ma fille : ''Je le sais, on est pas à la campagne, on est dans un épisode de Diego.''

Vu dans le métro : J'ai toujours hais les poteaux dans le métro et maintenant je sais pourquoi: Un gars a décidé de pognée un méchant rhum des foins et décide de faire 3 gros apitchou dans sa main et réflexe quand le métro ralenti, il s’essuie la main fraichement pleine après le poteau. J'ai toujours détesté atchoumé dans mon coude parce que ça beurre le linge, mais je comprends pourquoi maintenant.

En rafale

 
29 juin 2012
Est-ce que quelqu'un se souviens des bandeaux d'exercices des années 80? Vu dans le métro : une fille avec une jupe aussi courte... Je la suivais en montant les escaliers mécanique, si elle lachait un pet et elle me crevait un oeil.
entendu dans le métro : ''chéri tu m'aime tu?''92 fois en 8 stations. La réponse de M. Chérie 2 fois ''ouain'' pis 8 fois ''s'correct ta yeule''. Message à fille télétubbies de big daddy love: laisse-le il t'aime pas pentoute. pis en passant ''s'correct ta yeule''
''c'est vendredi on fait l'amour!'' Si je le fais le mardi ça veut tu dire que je suis rebel?
 
 
8 mars 2012
Big Daddy Love utilise les mots d'un apôtre de l'amour pour refléter son état d'esprit:

Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people living for today

Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people living life in peace

You, you may say
I'm a dreamer, but I'm not the only one
I hope some day you'll join us
And the world will be as one

Imagine no possessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
A brotherhood of man
Imagine all the people sharing all the world

You, you may say
I'm a dreamer, but I'm not the only one
I hope some day you'll join us
And the world will live as one
 
25 janvier 2012
2 choses : 1. Je peux être bien des choses dans la vie mais je suis assez homme pour reconnaitre quand mes paroles dépasse ma pensée et m'excuser sincérement si je blesse quelqu'un.
2. Chaque action emmene une réaction. C'est pas une hypothèse, c'est un fait. Il faut être pret à faire face aux conséquences de ses actions et y faire face comme un homme, être honnête et faire face à la musique, même si c'est pas plaisant.

Je suis un homme et fier de me tenir debout
 
16 décembre 2011
Big Daddy Love a dit: Vous pouvez dire 100 par jour que vous aimez quelqu'un, mais les paroles s'envolent. L'amour se trouve dans les regars complices, la façon de caresser l'autre, la façon de faire l'amour. La plus grande preuve d'amour c'est de faire avec l'autre un enfant qui sera la preuve vivante de cette amour. Je t'aime Jessica
 
8 décembre 2011
Big Daddy Love à dit : ''Laissons à tous la chance de célébrer les fêtes de la façon qu'ils le désirent. Catholiques, musulmans et juifs sommes tous sur cette même planète, enrichissons-nous mutuellement et cessons les conflits.''

Big Daddy Love à aussi dit : ''Il y a quand même un pas à ne pas franchir et c'est celui d'enlever un arbre de Noël car cela peut choquer.''